All things come to a beginning

Wednesday, October 17, 2007

Des nuits plus blanches que nature de Jean Cayrol

"Tu ne me laisses jamais le temps de te parler. Quand m'écoutes-tu? Tu souris vite, tes yeux s'éclairent brusquement, tu me serres le bras; c'est le moment ou je ne suis plus sûr de nos paroles ni de notre attente (...) Nous ne sommes plus dans nos gestes, notre timidité devient une intimidation (...) Je n'aime pas ce moment qui ressemble à un adieu provisoire, tu fuis déjà et, malgré ton sourire, je me sens déconcerté"

I was reading this on the bus this morning and it struck a chord. How often people shy away from really seeing each other and showing themselves. The quick as a flash cover ups of battle scars, while fidgeting with a few freak flags that keep poking out. The urge to present yourself, to make a solid impression, to not...lose...face. Doing that on a day to day basis around your colleagues and random people, fair enough. It's when it trickles over into important friendships and promising relationships that the trouble begins. I've learned that lesson so many times, and yet this week it came to me once again. I'm looking forward to the day where it actually sits in my brain.

The letter in the book ends on a beautiful, brave note:
"Ce soir, je t'attends enfin pour te dire que je t'aime comme nous devons nous aimer. Ce qui n'est pas partagé, divise. Nous allions sur la frange de nous vies sans en connaître l'opacité, les ombres, le noir. Or, l'amour demande la transparence afin que nous puissions apercevoir le fond, même si cela nous coûte (...) Nous avons voulu être impitoyables pour nos moments anciens (...) Si j'ai l'air de t'écrire noblement, avec une certaine recherche, ce n'est pas pour flatter notre amour mais pour lui donner ce qu'il n'avait pas encore: un commencement sans panique"

Amen to that.

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